Petit compte-rendu du donjon de l'Etreinte du Chagrin que nous avons réussi (encore une fois du premier coup, on roxxe chez les LGS !
) brillamment (c'est-à-dire avec moins de réparations que d'habitude lol : oui, c'est le nouveau critère de réussite de GW2...
).
J'avais lu beaucoup d'horreurs sur ce mode histoire, considéré comme un des plus durs du jeu à cause du golem de feu, donc je n'étais pas très optimiste en partant sans Mazeos et ses buffs de gardien. Mais poussée par Minara (qu'il ne fallait surtout pas contrarier, vu qu'elle était grave énervée par le jumping du Roi Dément
), j'ai quand même proposé qu'on le fasse.
C'est donc avec notre team hétéroclite composée de trois rôdeurs Léon, Akasha (Niju) et Ffenrir (Rider), d'une élé super fière (entretemps, elle avait réussi le jumping, à propos duquel le concepteur a avoué que seuls 5% des joueurs étaient capables de le réussir, donc méga GG Minara !
) et de Muf, l'ingénieur toujours rougeaud, mais beaucoup moins mufesque (adjectif spécifique désignant une personne à tendance Leeroy Jenkinesque, aka "Je fonce dans le tas").
Nous sommes partis à l'aventure, ne sachant rien du chemin ni des trash mobs, n'ayant que des infos sur les boss eux-mêmes.
Mazeos, n'aie pas de regrets, nous étions accompagnés au début de Zojja et d'Eir, mais finalement Eir s'est barrée fâchée au milieu du donjon, en nous laissant avec la peste asura (je la soupçonne de t'avoir rejoint lorsqu'elle a constaté que tu n'étais pas là...).
1er boss sans difficulté, trash mobs idem, 2e boss un peu plus chaud avec ses aoe de foudre, mais ça passe. On voit bien que tout le monde a progressé dans ses déplacements et ses esquives et a finalement intégré l'unique stratégie pour réussir les donjons de GW2 en trois points : esquiver, bourriner, et re-esquiver (quelle déchéance par rapport à GW1...
) ; ou en quatre points souvent : esquiver, bourriner, mourir, et rez.
Après quelques péripéties pour choper des engrenages (gardés par un champion que dans notre grande mansuétude nous avons épargné) destinés à ouvrir une porte, nous arrivons à Kudu et ses fameux golems de la mort.
Bien séparés dans la pièce, nous passons la phase 1 et 2 sans difficulté véritable, puis arrive le vrai gros morceau, le golem de feu.
Il fait mal le saligaud effectivement, mais on tient, alors que nous sommes tous obligés de jouer avec deux skills puisque tout ce putain de jeu est basé sur les altérations et que pour ce boss il n'en faut pas (comment ils se marrent chez Anet, sérieux...).
50% de sa vie enlevée, des morts, des retours depuis le portail qui est loin, et là, plus personne en face de lui, et le boss reprend toute sa vie, ouin !
Pas grave, on est les LGS, on y retourne, et certains reprennent leurs comp avec altérations, tant pis. Je ne sais pas pour vous, mais tout à coup, j'arrive bien à comprendre son schéma de combat : il vous fait face, puis se prépare à lancer sa comp mortelle, j'esquive deux fois d'affilée, puis je me soigne si besoin, rinse and repeat. Je ne crève plus du tout, c'est beaucoup plus facile (sauf quand j'esquive pour atterrir dans une fontaine de lave...). Et on l'a achevé. En deux fois donc, ce qui est vraiment super.
Le golem de poison est une quasi formalité, et les golems vétérans une broutille.
On se dirige ensuite vers le boss final avec ses fameuses plateformes pour se planquer. On croit être face à lui puisqu'il y a des sortes de plateformes, mais que nenni !
Après que tout le groupe m'a demandé (en sautant, esquivant, matraquant le boss) où étaient ces foutues aoe de feu et son rayon laser de la mort, nous nous sommes rendus compte qu'il ne s'agissait que d'un champion qui se trouvait bêtement sur le passage vers le boss final et que nous aurions pu facilement l'esquiver...
Le boss final, qui s'avère être le Forgeron, ça aurait pu être une grosse partie de rigolade si on avait pigé tout de suite la technique (et si ces cons sur le Wiki ne disaient pas n'importe quoi aussi
).
Le Forgeron, version 2.0En fait, il faut être chacun sur une plateforme et le cinquième en sureté plus loin qui nous avertit de la douche de lave qui tombe sur les plateformes, ce qu'a fait brillamment Muf, et qui nous a permis ensuite de terminer facilement en lui jetant des cailloux (nan mais qu'est-ce qu'ils se marrent chez Anet quand même !).
Et voilà, l'ancêtre ressuscité du Forgeron de la Fournaise des lamentations est abattu, mais clin d'oeil à Terminator, il s'enfonce dans la lave avec le pouce levé :
Et les LGS, toujours victorieux, posent devant la lave :